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TÉTÉ

TÉTÉ

Le 27 mars 2019 à l’Élysée Montmartre (Paris 18e)

Pour sa première date parisienne de la tournée, il pose ses bagages dans le 18ème arrondissement, aux pieds de la butte Montmartre, un peu plus d’un mois après la sortie de son septième album, Fauthentique. S’amuser avec les faux-semblants, tel est le credo de ce nouveau projet.

Mais avant de retrouver sur scène l’hôte du soir, Gatica a la lourde tâche d’ouvrir le bal. Se qualifiant avec auto-dérision comme “préliminaire”, la jeune femme met rapidement l’humour de ses réparties en avant. Outre son humeur taquine la franco-chilienne a pour qualité de conter les joies et les méandres de l’amour avec chaleur. Chanteuse mais aussi musicienne, elle s’accompagne tantôt à la guitare électrique, tantôt du charango, instrument traditionnel en Amérique Latine. Un set à cordes doublé de la présence de sa partenaire violoncelliste. En ressort une folk chaleureuse et malicieuse.

 

GATICA

 

De quoi donner le ton au maître de la soirée, qui se présente avec un seul musicien (bassiste) ; l’ambiance est d’emblée intimiste. S’accompagnant également à la guitare, Tété prend progressivement possession des lieux. Car, rappelons-le, l’escale à l’Élysée-Montmartre n’est que la quatrième date de sa tournée, après un passage à Brest, à Saint-Brieuc et au Festival Les Enchanteurs de Violaines. S’en ressent donc le stress des débuts sur les quatre premiers morceaux.

Mais rapidement, le set défile, permettant au “Fils de Cham”, ainsi qu’à “Pierrot lunaire” et à “Madeleine bas-de-laine” de côtoyer leurs nouveaux partenaires, tel “King Simili”. Que le chanteur se rassure, il n’est aucunement “Persona non grata” quand il commence à fredonner son titre emblématique “À la faveur de l’automne”, repris d’une seule voix par le public parisien conquis.

 

TÉTÉ

 

La guitare acoustique tient le rôle principal de la soirée, à l’image de l’album Fauthentique, ancré dans cette actualité où les faussaires en tout genre ont la part belle. Au bout d’une bonne heure de spectacle, Tété n’hésite pas à descendre de scène pour jouer un ultime morceau, sans micro, au milieu du public, s’asseyant spontanément pour que chacun puisse apprécier ces dernières notes. Un moment de grâce laissant opérer le charme et la simplicité du personnage.

 

Texte & photos : CLÉMENCE ROUGETET

Site de Tété

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