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MaisonClose

“En file indigne”

 

Présentation

« MaisonClose, c’est un groupe de rock de Montpellier qui a pour projet de marier un rock incisif, plutôt anglo-saxon et des textes en français ciselés. Pour autant, ce n’est pas de la chanson engagée. C’est du rock qui ne dénonce, ni ne revendique rien. On essaye juste de dresser un constat, de renvoyer le reflet de ce que l’on observe de notre monde et de notre époque. On a créé le groupe en 2014, et MaisonClose compte maintenant deux EP à son actif : Entrez libres (2016) et Mots de passes (2017). Mais c’est d’abord un groupe de scène et on se produit régulièrement en France. En 2017, on a commencé à travailler sur un premier album. À l’origine, c’était censé être un journal de bord : un album de douze polaroïds mensuels, écrits et composés au gré de l’inspiration d’une année. Finalement, un an supplémentaire aura été nécessaire pour mûrir, arranger et produire le projet. On y aborde comme toujours les sujets qui nous questionnent, et on y parle de révolte sociale, de consumérisme, de misère 2.0, d’étouffement urbain, mais aussi de voyages et d’envies. Bref, les hauts et les bas de la vie. Après plusieurs changements de line up, la formation s’est stabilisée avec Tom à la basse et Fa’ à la batterie, qui sont venus rejoindre les membres d’origine Monsieur Claude (chant) et Harry Mata (guitare), qui écrivent et composent tous les titres. »

“En file indigne”

Monsieur Claude : « “En file indigne”, c’est une chanson que j’ai écrite lors d’un voyage à Hong Kong, une ville immense faite de contrastes et d’extrêmes. En traînant à Causeway Bay, le quartier marchand du luxe, j’ai été frappé de voir les gens passer leur journée entière en file indienne, faisant la queue devant les boutiques de fringues et d’accessoires… et défilant littéralement dans les allées en s’affichant ostensiblement. On aurait dit un concours géant ou chacun déballait ses signes extérieurs de richesse. Ça m’a semblé tellement futile, tellement caricatural, finalement un miroir grossissant de notre société de surconsommation. Je me suis assis sur un banc, j’ai observé la parade, et j’ai couché ça dans mon carnet. Musicalement, la chanson joue pas mal sur les contrastes (des couplets qui roulent, des incidents rythmiques, des refrains plus aériens) pour représenter l’écart que l’on ressent entre un monde qui va trop vite et notre besoin de prendre le temps de profiter des choses vraiment importantes. »

Clip

« Pour le clip, on voulait beaucoup de mouvement, quelque chose qui évoque le vertige et la perte de repères. On a donc choisi de se disposer en cercle, avec la caméra au centre, qui glisse d’un musicien à l’autre, et d’alterner avec une prise de vue opposée, où nous sommes regroupés au centre et où Yann Landry (le réalisateur du clip) tourne autour de nous. Ici encore, c’est le contraste que l’on voulait matérialiser par ces changements de plans incessants, et la virtuosité de Yann, le rythme qu’il impose aux images colle parfaitement au thème de la chanson. Le choix du noir et blanc s’est imposé de lui-même… Toujours cette histoire de contrastes. »

Projets

« 2019, c’est une année très chargée en termes d’actu ! Notre album, Erreur système sort début avril, distribué par Mad/PIAS. Il est déjà enregistré, mais on lance en février un financement participatif via Ulule pour pouvoir lui offrir une belle visibilité en matière de promotion et de diffusion. Par ailleurs, MaisonClose est également à l’affiche du prochain long métrage de J. Alcala, (avec Daniel Auteuil, Catherine Frot, Bernard Lecoq…), dans lequel nous interprétons un titre du nouvel album. Le film sort le 20 mars. Et bien sûr, on reprend la route pour aller présenter Erreur système sur scène. On démarre par la release party à Montpellier, au BlackSheep le 29 mars prochain, et on enchaîne un peu partout tout au long de l’année ! »

>> Site de MaisonClose

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