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LA NUIT DE L’ERDRE

Therapie Taxi - © Clémence Rougetet

Du 29 juin au 1er juillet, au Parc du Port Mulon, Nort-sur-Erdre (44)

Vingt ans… Un nouveau cap franchi avec succès par l’équipe de La Nuit de l’Erdre, dont la principale nouveauté de cette édition spéciale est le passage au format de trois jours. L’occasion de retrouver les habitués du festival que sont les Shaka Ponk, Catherine Ringer ou encore The Hives…

CURRICULUM VITÆ : Parc du Port Mulon, l’Erdre en contre-bas… Un décor bucolique en périphérie de Nort-sur-Erdre, situé à une demi-heure de Nantes. Depuis vingt ans désormais, la pelouse nortaise vibre aux ondes des artistes venus enflammer les scènes Gorilla et Maki.

INFO TRAFIC : Avec le passage à la formule de deux à trois jours, la jauge de festivaliers est revue à la hausse. En tout, ce sont 45 000 festivals venus acclamer leurs artistes préférés.

POINT MÉTÉO : Grand ciel bleu et chaleur sont au rendez-vous. Les rares points d’ombres sont pris d’assaut par les spectateurs.

PROGRAMMATION : Les têtes d’affiches : Catherine Ringer, Bernard Lavilliers, Vianney, Shaka Ponk ou Orelsan. Les nouveaux talents: Gaume, Therapie Taxi, ou encore Petit Biscuit. Côté scène internationale, la douceur d’Asaf Avidan affronte les hymnes rock des Suédois The Hives et des Belges Triggerfinger.

POUR LE MEILLEUR…

 – Programmation éclectique.

– Le cadre naturel et l’agencement du site permettent une navigation fluide des spectateurs.

– Une ambiance sereine idéale pour venir apprécier en famille les performances.

– Cette édition anniversaire marque également l’engagement du festival pour la préservation de l’habitat naturel des grands singes. Comment ? À l’issue d’une vente aux enchères d’instruments de musique dédicacés par les artistes présents cette année, et prévue pendant l’été, les bénéfices vont être intégralement reversés à l’association Gorilla.

– La durée du festival, avec le passage d’un format de deux à trois jours.

– Cette édition 2018 est également le passage au paiement dématérialisé, grâce au nouveau système. Terminées donc les files d’attente aux différents points de restauration.

– Aucun concert ne chevauche l’autre. Par conséquent, il est possible d’apprécier avec facilité l’ensemble de la programmation.

ET POUR LE PIRE…

– La chaleur écrasante met en évidence le manque de points d’ombre. L’idée d’installer un brumisateur géant dans les allées de l’événement est à creuser pour les éditions à venir, en cas de forte chaleur.

– Le système de réapprovisionnement en ligne Monkey n’est plus opérationnel le dernier jour sur le site web de la Nuit de l’Erdre. C’est le risque de la nouveauté.

LA DÉCOUVERTE : Gaume. Âmes rockeuses, les riffs serrés de ce Nantais ont de quoi satisfaire les attentes. Une fois les guitares branchées, le Ligérien a la lourde tâche d’ouvrir le bal. Défi réussi pour l’enfant du pays, accompagné de ses trois musiciens, pour un set de cinquante minutes endiablées.

Gaume - © Clémence Rougetet

 

LES INCONTOURNABLES :

Asaf Avidan. Opter pour un solo acoustique sur la scène d’un festival, c’est un pari risqué. Un concert tout en en sincérité et en sensibilité, où l’artiste s’accompagne de ses trois guitares et de son harmonica. Une pause folk agréable pour démarrer en douceur le festival.

Asaf Avidan - © Clémence Rougetet

 

Catherine Ringer. Elle est l’une des porte-drapeaux de la scène française. En habituée des lieux, elle fait vibrer le public avec classe et son éternelle énergie communicative.

Catherine Ringer - © Clémence Rougetet

 

Orelsan. Redoutablement efficace, le flow du Caennais est très attendu en cette deuxième journée de festivités. Nombreux est le public venu l’applaudir, particulièrement enthousiaste suite à la victoire des Bleus face à l’Argentine quelques heures plus tôt à l’occasion du mondial Russe.

Orelsan - © Clémence Rougetet

 

– Bernard Lavilliers. Quelques minutes, ou plutôt une heure, au paradis avec ce voyageur éternel. L’artiste, accompagné de son groupe, impose le respect.

Bernard Lavilliers - © Clémence Rougetet

 

LE GRAND MOMENT : Shaka Ponk. Le groupe clôture le week-end, accompagné de son singe emblématique. Un choix guère anodin, en raison de la signature visuelle du festival, auréolée également par un singe virtuel. Ambiance électrique sur, mais aussi derrière la scène Gorilla, car le ciel nortais offre ses plus beaux éclairs pour accompagner le combo rock pendant tout le show.

Shaka Ponk- © Clémence Rougetet

 

TEXTE ET PHOTOS : Clémence Rougetet

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