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MACHINALIS TARENTULAE

Diptyque

Audiotrauma

Machinalis Tarentulae, son album Diptyque sur Longueur d'OndesCe sont toujours des sons étranges, mi-drones grésillants, mi-tessitures organiques qui bourdonnent à l’ouverture de chaque curieuse nouvelle production de Justine Ribière. D’une posture multi-instrumentiste de one-woman band, la tarentule est devenue duo, entrant en collaboration avec Miss Z, ex-guitariste de Punish Yourself. Cet instrument peu utilisé qu’est la viole de gambe électrique situe les morceaux à mi-chemin entre le XVème siècle et la musique contemporaine. La viole prend de la place, que l’on parle d’espace physique ou psychique, puisant dans une grammaire qui va s’appuyer sur les rythmes puissants de “They said” ou au contraire se rétracter dans l’ambiant de “Verre”. Pas de trémolo ici mais des riffs qui surprennent et redéfinissent en profondeur l’usage de la viole. De son utilisation « classique », on retrouve la faculté de jouer sur le suspense, faire monter la pression qui ne tient qu’à un fil, celui d’“Obsolete”. Un binôme surprenant et insolite pour un album de poids.

 

>> Site de Machinalis Tarentulae

À écouter en priorité : “They said”, “Dark dark green”

CLÉMENCE MESNIER

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