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DIRTY WORK OF SOUL BROTHERS

Girls’ashes

Artdisto / L’Autre Distribution

Dirty Work of Soul Brothers, son album Girls’ashes sur Longueur d'OndesTrois garçons, deux claviers et une batterie. Le line-up est plutôt singulier et pourrait rebuter plus d’un amoureux des riffs gras à coup de power chords. Dès lors, à quoi s’attendre : des Procol Harum version XXIème siècle ou bien même des disciples de Rick Wakeman ? Les premières notes de “So long” dissipent le doute. On fait face à une furie, une débauche d’énergie qui scotche littéralement et fait oublier tous les préjugés. Ça ne ressemble à rien de connu, peut-être aux Stranglers période claviers dans une Albion alors plus électrique que jamais. Mais alors à vitesse très très accélérée. À peine le temps de souffler et c’est “I don’t” qui emporte tout avec saccatos à la mode des Limiñanas. Les sept autres titres sont de la même veine, rageuse et très moderne, déversant leurs déluges de claviers sur les cendres de ces filles (“Girls’ashes”) qui doivent avoir bien des péchés à expier pour mettre nos Nancéiens dans des états pareils. Qu’ils continuent, le résultat est étourdissant.

 

>> Site de Dirty Work of Soul Brothers

À écouter en priorité : “So long”, “I don’t”, “Maria station”. “Bad girl”.

XAVIER-ANTOINE MARTIN

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