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DOWNLOAD FESTIVAL

Mastodon ©Benjamin Pavone - Longueur d'Ondes

Du 9 au 11 juin à la Base Aérienne 217, Brétigny-sur-Orge (91)

LA CARTE D’IDENTITÉ : Au départ festival anglais (détenu par Live Nation), le Download version française souffle sa deuxième bougie. Précédemment à l’Hippodrome de Longchamp (Paris), il déménage cette année jusqu’à l’ancienne base aérienne de Brétigny. Certes un peu plus loin, mais plus grand et plus identitaire. Une semaine avant le Hellfest, le Download avait de quoi attirer les fans de rock et métal.

 

CADRE : En plein air avec deux scènes principales (Main Stage et Main Stage 2), une intermédiaire (Warbird Stage), une plus petite (Spitfire Stage), et enfin une située dans l’enceinte du camping (Firefly Stage).

 

MÉTÉO : Un soleil de plus en plus présent qui aura valu un record de fréquentation de crème solaire le troisième jour (ou de coup de soleil, au choix).

 

LA DÉCOUVERTE : Le trio bordelais Mars Red Sky mérite bel et bien de faire partie de cet événement. Leur rock psyché détonne avec le reste des sons entendus sur le reste du festival et ça fait du bien. Dommage que le public soit trop peu présent (Gojira en face).

 

LA CONFIRMATION : Gojira présents de nouveau sur cette deuxième édition ; on ne s’en lasse pas ! De l’énergie à revendre, un public réceptif, du bon métal. Et ils sont Français, cocorico !

 

LA DÉCEPTION : Un Blink-182, avec certes quelques intermèdes de Mark Hoppus faites de phrases françaises presque indispensables (« Où est la bibliothèque ? »), mais un Blink-182 avec des chansons qui tournent vite en rond… Sans compter le manque du mythique Tom DeLonge.

 

OÙ SONT LES FEMMES ? Peut-être peu représentées sur la haute sphère rock et métal, mais tout de même… sur 65 groupes, seules 9 artistes féminines présentes sur scène, au milieu d’autres hommes. Trop peu.

 

QUELQUES UNES DES TÊTES D’AFFICHES :

Linkin Park a le mérite d’alterner vieux et nouveaux sons. Jugés trop pop par certains, ils font pourtant bien leur job.

– Les System of a down tant attendus remplissent tout l’espace de l’ex-base aérienne.

Prophets of rage, première date française ô combien réussie.

– 2 h 30 de Green Day. Cocktail de classiques et de nouveaux sons, d’intermèdes fous, de jets d’eau ou de tee-shirt et plusieurs spectateurs invités sur scène. Bref un Green Day dans toute sa splendeur, une bonne recette pour clôturer le festival.

 

UN PEU DE NATIONAL :

– Les Marseillais Dagoba profitent du soleil pour réchauffer et motiver la foule sur du bon death metal.

Rise of the northstar, des Parisiens inspirés de culture nippone, métal et rap, un savoureux mélange.

 

ON NE PEUT PAS ÊTRE PARTOUT : avec des horaires soit trop tôt soit trop tard, la fatigue et la chaleur, difficile de rôder autour de la Firefly Stage si nous ne dormons pas au camping, dommage pour la scène francophone.

 

SLAM, POGO & CIRCLE PIT : indispensables de l’ambiance de ce genre de festival. On notifiera tout de même à la jeune femme invitée sur scène par Green Day de ne pas faire de slam les pieds en avant.

 

LES PLUS :

– La grandeur du site permettant une bonne fluidité de circulation.

– Les navettes aller-retour jusqu’à la gare RER. À part le couac du vendredi après-midi (une heure d’attente), une navette est présente toutes les 5 minutes. Dommage qu’elle n’amène pas directement jusqu’à l’entrée du festival.

– L’ajout de RER supplémentaires pour ramener le public vers Paris après la fin des concerts.

– L’accueil à l’espace presse.

 

LES MOINS :

– L’état du terrain, heureusement que la pluie ne s’est pas invitée à la fête, sinon Woodstock assuré.

– Le son sur certains concerts.

– Les files d’attente, surtout le samedi. Compter au moins une bonne demi-heure pour aller aux toilettes, idem pour le bar.

– Un seul food truck dans l’espace VIP et presse.

– Malgré les navettes et l’ajout de RER, le lieu est quand même assez loin de Paris. Une, voire deux heures de trajet sont à prévoir.

 

LE CHIFFRE : 120 000 personnes sur 3 jours.

 

L’AN PROCHAIN : Rendez-vous le 15, 16 et 17 juin 2018 et donc potentiellement le même week-end que le Hellfest, affaire à suivre.

 

Texte : Marie-Anaïs Guerrier

Photos : Benjamin Pavone

 

>> Site du Download Festival

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