Olympic
Alter K
Après avoir officié dans des projets collectifs (Husbands, Nasser, Oh! Tiger Mountain), Simon Henner se lance dans l’aventure solo avec un tout premier album. Fer de lance d’une scène marseillaise qui régale depuis quelques années déjà les amateurs d’électro-rock de bonne facture, ce « super » producteur est sur tous les fronts. Excellent équilibriste, il jongle habilement dans cet opus parfait entre dubstep, pop, house, pour un rendu se situant à mi-chemin entre la dream pop et le dancefloor. Les synthés sont lâchés, les 80s et les 90s convoquées, les mélodies travaillées au millimètre près et les voix ne sont pas en reste, comme dans l’électrisant “Diamond veins” qui évoque Kavinsky. On retrouve aussi du Ratatat dans l’excellent “Vertigo valley”. Un album qui fleure bon cette tonalité phocéenne caractéristique, notamment dans le très pop “Lovin’ feeling”, où Simon retrouve son acolyte Kid Francescoli. Un son résolument moderne, avec une réconfortante esthétique vintage.
À écouter en priorité : “Vertigo valley”.
ÈVE GUIRAUD