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EMILIE PLAITIN

“A l’hôtel”

 

Présentation

Bonjour, Je m’appelle Emilie Plaitin. Je suis belge et je vis à Paris depuis quelques années.
Je suis née à Liège, j’ai fait des études de cinéma à Liège et de théâtre à Bruxelles (Conservatoire Royal de Bruxelles).

“A l’hôtel”

En fait, j’ai toujours été fascinée par les Hôtels et les Motels… mais « Au motel » c’était moins joli 😉
Le Motel de Norman Bates, ceux des films des Frères Cohen ou des feuilletons américains de mon enfance, l’Hôtel de Shining, de Scarface
Les hôtels sont des lieux très cinématographiques, des endroits où l’on se planque, où l’on s’aime et où l’on attend (l’heure du petit déjeuner, de pouvoir entrer dans sa chambre ou de rentrer chez soi)…
Ils sont des écrins précieux à l’invention de milliers d’histoires et d’intrigues.
En tant que visiteur, il est possible de s’y inventer une vie. On peut se présenter comme chercheur à la Nasa, personne ne saura que c’est faux.
C’est chouette un hôtel.
On peut s’y amuser et… s’y ennuyer. Comme le personnage de Scarlett Johanson dans Lost in translation.
Ce sont des lieux un peu étranges aussi, notamment, les hôtels d’affaires à la lisières des villes, ceux aux bords des autoroutes.
Je trouve particulier le sentiment d’attente dans les hôtels, comme une certaine irréalité du quotidien.
C’est une chambre, c’est un lit que je loue, des gens viennent faire le ménage derrière moi, demain quelqu’un d’autre y dormira.
Toutes cette activité nous échappe. Les employés sont des fantômes, on ne les voit pour ainsi dire pas.
Je crois que j’ai eu envie d’écrire une chanson qui réunirait la singularité étrange de l’Hôtel de Twin Peaks et l’atmosphère lassive de celui de Lost in Translation.

Clip

Je n’avais pas de budget pour faire ce clip et j’aime beaucoup les projections et les footages (cf clip précédent que j’ai monté ‘La famille Kennedy”).
Je cherchais quelque chose de simple, si possible dense, intemporel, de sensuel et d’un peu étrange.
Je vois un peu la chambre du clip comme une boîte à rêves.
Les pensées du personnages se projettent sur le mur comme sur un écran : les songes, les fantasmes, l’enfance.
Pour l’inspiration, je suis allée chercher du côté de Kenneth Anger (pour le no budget bizarre) et dans l’univers d’un de mes héros : David Lynch.
Je suis également sensible à la beauté bizarre de la peinture symboliste, les personnages semblent dormir debout ou en demi-sommeil.
Ce courant accorde une grande importance aux rêves, névroses et à la solitude.
J’aimais bien aussi l’idée de la projection des images sur le corps, la peau nue.
Comme une trace plus forte qu’elle, l’idée que le corps ne dissimule pas l’intime mais qu’il en est le support.
Il y a de la distance, du jeu, cette fille sait peut être qu’elle est regardée.
Pascal Vuffray qui a aussi monté le clip a eu la gentillesse de me prêter des images de nuit qu’il avait tourné en Pologne.
Je trouve ça sympa, c’est fille un peu sophistiquée qui rêve de rues polonaises.
Le mythe, le rêve américain, la guerre froide…

Projets

Je vais sortir un second titre d’ici quelques semaines. Je compte en enregistrer d’autres et présenter bientôt le projet sur scène.

>> Site d’Emilie Plaitin

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