Abracadabra
(Dözer)
Changement d’ambiance pour ces Bruxellois qui troquent l’électro-rock de leur début pour lorgner du côté d’une pop aux effluves plus psychédéliques. Emmené par Dan Kein, le groupe semble avoir composé ses nouvelles ballades féériques (“Off and dead”) et lumineuses sous substances, un peu comme auraient pu le faire les Beatles ou MGMT. Profitant de l’actuel revival pop 60’s et 70’s, il nage ici dans des mélodies progressives gorgées de sonorités vintage, d’harmonies et de chœurs spatiaux (“Summertime blues”), sans tomber totalement dans le rétro pour autant. C’est tout l’attrait de ce deuxième album, qui associe l’héritage pinkfloydien à des ambiances plus modernes et entraînantes (“Lose your mind”). La formation laisse peu de place à l’énergie (“Abracadabra”, “Horsemen”) et préfère voyager au cœur d’une musique mid-tempo, souvent cosmique et aérienne (“All we see”) qui, à défaut d’être toujours surprenante, brille par la finesse de ses arrangements. vismets.com
Emeline Marceau
