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Rock In Loft

Du 12 / 13 juillet à La Rochelle

Rock In Loft Le concept. En marge de grands festivals, « Rock in loft » offre une session de concerts en appartement réservée aux professionnels de la musique. Ce micro festival itinérant né cette année, a pour objectif de faire connaître de très jeunes artistes ; il s’inscrit dans le « off » des grands rendez-vous de la pop en France. « Il s’agit à la fois d’un concert et puis d’un buffet avec des produits régionaux et des vins du Languedoc-Roussillon. « Rock in loft » a pour but de faire découvrir des artistes et des produits de chez nous, il y aura donc 3 ou 4 artistes minimum de la région sur chaque session », précise ODyL, la chanteuse fraîchement installée sur Montpellier qui a imaginé tout ça avec son association « Le Petit Chat Noir Records » et son label « 25H43 productions ».

La programmation. Pour cette session n°2, qui a accueilli 150 personnes sur deux jours aux abords des Francofolies de La Rochelle, il y avait de la chanson, du rock, du blues, du trip-hop et du rap. Des noms ? Kursed, Tiwayo, BRAV’ , Dab Rozer, Mary, Luciole, Alma Forrer, When ‘Airy Met Fairy et Adella. Autrement dit : pas de têtes d’affiche mais des découvertes, ce qui constitue le principe du festival.

Le cadre. Un appartement ou une maison en ville, c’est selon, le plus près possible du cœur du festival « in ». A La Rochelle, « Rock in Loft » s’était installé à deux pas du marché, à 20 bonnes minutes à pied de la 31e édition des Francofolies et de 13 h à 17 h, dans les temps morts du festival. Tout l’enjeu pour les organisatrices est de trouver « la perle rare », le lieu idéal afin que les professionnels de la musique, déjà bien sollicités, puissent se déplacer. A 5 minutes à pied, c’est bien… à 10 minutes, ça se complique… à 15 minutes, c’est beaucoup moins évident.

Le déroulement. Tout commence autour de pain, de vin et de bières, et puis, une fois la charcuterie bien entamée, ODyL, qui joue aussi le rôle de « crieuse » sonne le rappel des troupes. A l’intérieur de la maison, la console et l’espace de la scène (délimité par des guirlandes) sont en place. Il est 13h30 ; après quelques interviews et tournages de vidéos, la session peut commencer ; tout le monde s’installe sur les chaises, sur le canapé ou par terre.

L’idée à creuser. Les festivals, ce n’est pas ce qui manque en France : une récente étude en recensait 1614 rien que pour « les musiques actuelles »(1). Mais ODyL et sa bande ont choisi, en raison de leurs moyens limités, de se concentrer sur cinq festivals bien ancrés dans le paysage hexagonal : les Trans Musicales de Rennes, le Printemps de Bourges, les Francofolies de La Rochelle, le MaMa à Paris et le Bis à Nantes. En attendant plus ? « Nous avons déjà été contactés pour faire cela dans des festivals à la campagne, mais nous ne pouvons pas organiser une session en plein champ, à moins d’avoir une roulotte », sourit ODyL. On relaie l’appel, et pour la roulotte, et pour les mécènes !

(1) La France et la richesse de ses festivals de musiques actuelles, publiée par le CNV, l’Irma et la Sacem.

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