Goodbye Diana
(Head Records)
Voilà quatre ans que ces Montpelliérains n’avaient rien sorti. Une absence vite pardonnée par la sortie de ce troisième album enregistré par Serge Moratell (Year of No Light, Basement, Ventura…). Devenu trio, le groupe met son ensemble guitare-basse-batterie au service d’un math-rock et d’un post-rock rêches et fougueux. Autant de styles qu’ont déjà honorés – et parfois galvaudé – une ribambelle de formations. Les Héraultais parviennent à cependant à les faire briller grâce à leurs riffs abrasifs, heavy ou plus saccadés, leurs arpèges noisy mâtinés de delay et de douceur, leurs notes qui s’enchaînent à la vitesse de la lumière (“Gégé”) et la dynamique imprégnée en chacun de leurs titres, construits en forme de montagnes russes. Ajoutez à cette tambouille électrique un humour bien pensé – illustré à travers les titres absurdes des chansons (“Jean-Pierre”, “Herbert d’autoroute”…) – et vous obtiendrez un très bon cru 2015 de Goodbye Diana. gbd.head-records.com
Emeline Marceau
