Empreinte du père
(Irfan)
Cette fanfare venue du Bénin trace un pont entre la musique d’Afrique de l’Ouest et la chanson française. Héritière des traditions culturelles et musicales de son continent, elle s’est fait depuis quelques temps une place chez nous auprès de la scène festive et particulièrement des Ogres de Barback. Ceci expliquant cela, ce deuxième album paraît sur le label des mêmes Ogres, Irfan, et ne dénote pas d’un poil ! On retrouve donc ici une ambiance haute en couleurs, pleine de cuivres et de percussions, et un album qui, de bout en bout, donne la pêche. On sourira bien sûr du rigolo “Le temps ne fait rien à l’affaire” de Brassens, on appréciera d’entendre “Le poinçonneur des Lilas” de Gainsbourg ou, plus fidèlement, le “Water get no enemy” de Fela Kuti. En yoruba, le nom de cette joyeuse bande signifie “Réjouissons-nous”, et elle semble nous souffler à l’oreille : “fête ne doit jamais avoir de fin”. Bah oui, the show must go on ! www.eyonle.com
Bastien Brun
