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(Take the Records and Run)
Émergé du monde du dancefloor par le biais de mix reconnus, notamment celui consacré à Sohn, EOTY est le groupe qui semble le mieux surfer sur la vague hype de la musique francophone. Encouragée notamment par l’une des moitiés d’Air, Jean-Benoît Dunckel, cette formation de dandys chics semble bien placée pour servir d’étendard à un genre désigné comme l’héritier de la French Touch. On parle ici de Slow French, une onde sonore électronique qui épouse l’espace au travers d’une composition minimale, pointilliste et épurée jusqu’à l’os. En résulte une production sonore policée et chassant toute impureté d’une piste de danse qui aurait pourtant gagné à être plus suave. Un disque qui risque donc de pousser à la division, séparant les éternelles âmes noctambules de celles plus enclines à l’apéritif dinatoire. Pour une formation souhaitant embraser la nuit l’objectif n’est donc que partiellement atteint. soundcloud.com/employeeoftheyearmusic
Julien Naït-Bouda
