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Sélection Maxis Printemps 2014

Selection Maxis Printemps 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

The 1969 CLUBTHE 1969 CLUB
“Ivory”
(Mélodyn)
Plus mûr et maîtrisé, ce second EP est une déclaration d’amour au gros riff rock décoiffant. Le power trio a, sans conteste, écouté Kasabian et Queens of the Stone Age sans modération. Après un passage remarqué aux Trans Musicales 2012 – grand show agrémenté d’un lâché de ballons “1969 Club” -, la chanteuse-bassiste et ses hommes tournent sans relâche.the-1969-club.bandcamp.com
Isabelle Bigot

ALASKA SQUARE
“Anger management”
(Autoproduit)
Deux ans après la sortie de leur premier EP “Cosmodrive”, les Parisiens reviennent pour une épopée musicale mélodieuse. Des rythmiques percutantes évoquant Radiohead ou Bloc Party, entourées de pop justement dosée. Un savoureux mélange de genres et de styles se confondent, créant un univers à la fois puissant et fragile, laissant la part belle aux riffs enflammés. Mélancolique et poétique. alaskasquare.bandcamp.com
Kamikal

ELECTRIC BAZAR CIEELECTRIC BAZAR CIE
“Seamen and travellers Vol. 2”
(Autoproduit)
Un disque brutal et sombre du groupe brestois. Entre Morphine, Dick Dale et Tom Waits, aux couleurs du désespoir et des lendemains déchirés qui semblent être le cœur de toute joie, celle de l’ivrogne, celle de l’homme seul qui dit : “Essayons d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple.” www.electric-bazar.net
Yan Pradeau

FRAGMENTS[FRAGMENTS]
“Landscapes”
(Autoproduit)
Cette excursion dans ces “Landscapes” électronica teintés de post-rock s’avère convaincante. Un poil trop propre la contrée “Echoe” ? Peut-être, mais “Few hours of light” avec son beat nonchalant et ses sons ambient profane à bon escient. Des nuances de classique cimentent [Fragments], avec une forte propension à ne pas rester en plan. soundcloud.com/frgmnts
Vincent Michaud

KIDS OF MATHSKIDS OF MATHS
“Gettysburg”
(Autoproduit)
Pour le style, le quatuor rennais se situe quelque part entre Breton et Foals. Synthés sautillants et guitares léchées, de l’énergie il y en a revendre face aux désenchantements et aux désillusions, comme cette carcasse de voiture que l’on retrouve sur la pochette. Retour en arrière, aux années 80, dans une veine post-adolescente sans le carcan commercial. Pour sûr, la relève est assurée ! wearekidsofmaths.bandcamp.com
Kamikal

KRAZY SPACEKRAZY SPACE
“∆∆”
(Double Delta)
Eminem a trouvé son admirateur français. À l’écoute de l’EP, la référence saute aux yeux – enfin, aux oreilles. Du rappeur du Midwest, il a pris la rage, le flow de tueur… ç’en est presque troublant. Toutefois, les six titres croisent les genres et références : il y a un peu de Public Enemy, Nas et du mainstream Kanye West. Efficace, scotchant, ce maxi peut séduire les initiés comme les incultes. www.krazy-space.com
Isabelle Bigot

AMELIE McCANDLESSAMELIE McCANDLESS
“Wild memories”
(Autoproduit)
Une feuille danse dans le vent de ces ritournelles folk et se pose sur un lac en hiver. Un filet d’eau perle sur la paroi d’une montagne puis se mêle à des chants mystiques et chauds venus de la forêt. Une musique enivrante rappelant Alela Diane et qui donne envie de prendre la route “far far away”, vers un pays de nature et de paix… https://soundcloud.com/ameliemccandless/sets/amelie-mccandless-wild
Marie Bel

MARTIN MEYMARTIN MEY
“Nerver go down”
(Internexterne)
Quatre titres d’une grande beauté, savant mélange de folk doux et sirupeux, s’accordent comme par magie. Une voix identifiable aux empreintes aériennes où la mélancolie se mêle aux nuages, difficile de ne pas succomber et de ne pas flotter dans les airs avec le chanteur nous transportant sous ses ailes. Bien plus qu’un voyage, une envolée musicale qui prend de la hauteur, on en redemande ! www.martin-mey.com
Kamikal

MEREDITHMEREDITH
“The shape of things to come”
(Autoproduit)
Le rock va bien, avec Meredith celui de l’Hexagone va encore mieux. Ce duo ne fait pas dans la dentelle, et en cinq titres envoie un son massif, abrasif, avec un chant qui a beaucoup progressé depuis les débuts. La production tient largement la route, et tout cela donne envie d’aller en entendre plus en live, où cette batterie et cette guitare doivent faire bien des ravages.
www.facebook.com/wearemeredith
Mickaël Choisi

PANDALÉONPANDALÉON
“Pandaléon (red)”
(Autoproduit)
Ce groupe franco-ontarien, originaire de St-Bernardin et formé en 2009, signe des textes soignés, hautement poétiques, émotifs et très imagés, en créant des ambiances folk et rock, entre campagne et ville, tranquillité et intensité. Parfois psychédélique, Pandaléon séduit avec ce premier opus qui semble ouvrir sur une forêt dense et riche et qui n’attend que d’être défrichée. pandaleon.bandcamp.com
Alexandre Turcotte

THE PIROUETTESTHE PIROUETTES
“L’importance des autres”
(Kidderminster)
Amateurs d’Elli et Jacno, laissez-nous vous présenter Vickie et Léo. Projet parallèle du groupe Coming Soon, ce duo de pop française à synthétiseurs frappe fort avec un second EP qui aurait très bien pu constituer la BO du dernier film de Rohmer. Outre les tubesques “Dernier métro” et “Un mec en or”, énorme coup de cœur pour “Briller comme des étoiles”, titre d’une sensibilité déconcertante. pirouettes.bandcamp.com
Romain Blanc

BENJAMIN SCHOOSBENJAMIN SCHOOS
“Une dernière danse”
(Freaksville)
Une dernière danse, mais pas n’importe laquelle. Le Belge voit grand et beau pour cet EP, qui voit défiler un casting de luxe dans un écrin de cordes, mais aussi une certaine volupté. Presque surannée, cette pop a la classe tranquille, même dans les moments les plus “free”, où il n’est pas difficile de l’imaginer en Monsieur Loyal d’une pop chic chic chic. Singulier et séduisant.
Mickaël Choisi

SPIDERS EVERYWHERESPIDERS EVERYWHERE
“Glacier”
(Autoproduit)
Une électro-pop entêtante marquée par des envolées fulgurantes. Des accords maîtrisés et envoutants, aux couleurs de l’hiver, accompagnés par une voix subtile… Le voyage que nous réserve cet EP nous propulse plus haut que les montagnes. Une montée d’adrénaline explosive qui va directement droit au cœur. Et comme une araignée qui file sa toile jusqu’au glacier, ça donnerait presque le vertige. spiderseverywhere.bandcamp.com
Kamikal

SUPERETSSUPERETS
“160 caractères pour te dire adieu”
(Disques Entreprise)
À en croire le titre de leur second EP, ces Rennais has-been ne connaissent ni le smartphone, ni Whatsapp, puisqu’ils parviennent encore à payer pour envoyer un SMS ! Aucun doute : les Superets sont largués en ce qui concerne la rupture 2.0. On les préfère d’ailleurs aborder “Les histoires sans fin”, sublime chanson pop portée par ses rimes riches, ses rappels textuels et son refrain aérien. superets.bandcamp.com
Romain Blanc

TANGRAMTANGRAM
“Echo Ego”
(Autoproduit)
Des textes tranchants empreints d’une ferveur communicative se posent sur une musique électro-ravagée. Une bourrasque révoltée et contestataire qui côtoie une poésie certaine, et puis la voix qui s’immisce, plus fine, plus douce, sur “Dry”, lueur incontestable de cet EP. On est ravi de retrouver le groupe sur le deuxième volet de sa trilogie, visiblement en grande forme. Efficace et sensible. www.tangramweb.com
Kamikal

LE TROUBLELE TROUBLE
“Reality strikes”
(Lava Records)
Beaucoup de boucan, de bruits accrocheurs et bien rock, c’est ce qui qualifie d’emblée ce groupe montréalais. Ses compositions se veulent bagarreuses sur les coins, mais sonnent aussi bonbon qu’une pop bien huilée. Remplie de fraîcheur rock aux textes sombre-country, leur attitude punk-rock évoque The Clash, mais leur côté funky reste captivant et époustouflant. soundcloud.com/letroubleband/sets/le-trouble-ep
Alexandre Turcotte

VENDREDIVENDREDI
“Veneris dies”
(No Format)
Encore méconnu mais tellement prometteur, ce jeune duo parisien excelle dans un abstract hip-hop onirique, infiniment reposant. Tout ce qui les entoure est source d’inspiration : un accordéon dans “Chiara”, le crépitement d’un feu dans “Le vide et la lumière”. À mi-chemin entre le trip-hop et la house domestique, ce premier EP recueille plein d’étrangetés, de nappes sonores brillantes. soundcloud.com/vendredimusic
Isabelle Bigot

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