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HAROLD MARTINEZ

Dead man
(Jaspir Prod / Socadisc)
Harold MartinezLe premier choc du disque arrive vite. Il s’agit de la voix d’Harold Martinez, que l’on sent à tout instant susceptible de se briser, forte et pourtant tremblante d’émotion. Bien campé dans son background folk-blues, le musicien fait forte impression, tant l’album est dépourvu de temps faible. Il y a même, au fil des morceaux, une montée en régime, qui n’est pas sans rappeler le blues incantatoire des Américains de Wovenhand. C’est avec “O’Lord”, puis “Dead man” que la filiation fait le plus sens, avec des mélodies rugueuses qui sont de plus en plus habitées, d’une tension palpable. Une fois branchée, la guitare d’Harold Martinez se taille la part belle en faisant monter la température de plusieurs degrés (“Killers crow”), mais ne l’enferme pas car il sait reproduire l’intensité sans électricité (“Slave”, “Wolf feathers”, “Cold blood”). Harold Martinez est décidément un sacré pistolero, de ceux qui ne loupent jamais leur cible : une telle adresse force l’admiration. soundcloud.com/harold-martinez

Mickaël Choisi

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