Gold rust
(Autoproduit)
Ça pourrait être vous. Le schéma classique. Une bande de potes qui a envie, mais qui ne sait pas encore de quoi. Qui se cherche. Puis quand le line-up trouve enfin sa forme définitive, on enchaine les concerts. Vient alors l’heure de l’enregistrement studio. Le son s’affine et l’énergie peut enfin trouver un écrin de qualité pour être déchaînée. Le temps de brasser les influences de chacun (Interpol beaucoup, Mogwaï un peu) et d’écrire de vrais morceaux qui restent étonnamment en tête (“Good bye Jimi” avec ses montées et ses descentes, mais aussi “Puzzle”) le groupe poitevin avance calmement. Si l’ensemble est résolument rock (en anglais), les accalmies sont autant de moments de répit laissant entrevoir les qualités de composition. Mais plus que tout, c’est bel et bien d’énergie dont il est question. D’une rage presque 90’s qui doit certainement trouver son apogée live. Pas encore colosse pour autant, Argyle doit forcément y prendre son pied ! www.argyle.fr
Jeremie Cado
