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Couvre Feu 2013

Couvre Feu 2013 - La Charte du Festival
Corsept (44) – Les 23, 24 et 25 août 2013

CADRE :  Plein air en pleine campagne, deux scènes, animations et bar central sous chapiteaux.

MÉTÉO : Quelques goutes de pluie le premier soir et beau temps les deux jours suivants.

LA CARTE D’IDENTITÉ
Avec un record de fréquentation de 28000 festivaliers sur les trois jours, le bilan de cette 12ème édition de Couvre Feu est positif. La fidélité du public à la fois jeune et familial, la constance des bénévoles (550 en 3 jours), la programmation internationale éclectique et originale, les tarifs abordables, l’état d’esprit convivial et populaire soutenu par la nouvelle charte du festival, cimentent chaque année les valeurs de ce festival que les artistes eux mêmes plébiscitent et soutiennent.

LA PETITE HISTOIRE
Chaque jour les festivités commencent en fanfare avec un “brass band” qui accueille les festivaliers à l’entrée du site et les invite à les suivre jouant tour à tour sous les différents chapiteaux : Cette année l’Amfifanfare, Tsigunz Fanfara Avantura et Les Soubas Résille.

NOUVEAU
« Tous Acteurs », La charte du festival visible dès l’entrée des festivaliers, qui place le public en acteur de la scène culturelle. Une organisation favorisant les liens intergénérationnels, respectueuse de l’environnement, défendant les valeurs de convivialité, d’échange et de respect.
« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin »

LES PLUS
« De barcelona à Corsept » : Chaque année un chapiteau est dédié à un univers artistique. Cette année place à la culture alternative de Barcelona avec des artistes originaires de la ville catalane : peintures (Ocabrita, Vegan Bunnies), chanteur rumba (Chimango), DJ électro (La Kinky Dub Machine, Fatboy G, DJ Senso) mais aussi boissons et spécialités culinaires (sangria, gazpacho et beignets de calamar). Un voyage musical et gustatif très réussit.

Le théâtre d’impro de la compagnie Couac : fidèle depuis plusieurs années, la compagnie s’est installée en plein air dans le camping pour 3 jours d’impro. Un show original mêlant délires et fous rires.

Chaque année Eric Fleury, l’illustrateur créateur de l’affiche, expose dans le « petit atelier ». Il réalise également des portraits à la demande.

LES MOINS
L’absence de Keny Arkana qui s’est décommandée au dernier moment. Son DJ a tenté malgré tout un set électro devant un public chaleureux, mais un peu frustré de cette absence.

The Offpsring le groupe mythique tant attendu qui a clôturé le festival… trop attendu sûrement. Le groupe, aux multiples tubes, que la célébrité semble avoir détourné des valeurs d’humilité et de partage a fait le show mais sans plus. Pas vraiment le feu d’artifice espéré.

RÉVÉLATIONS
Bloom le groupe Nantais vainqueur du 4ème tremplin couvre feu a proposé un set envoutant. Un style electro/groove qui tient la route, un chanteur charismatique et un éclectisme assumé. Un groupe à suivre.
Biga Ranx et son reggae hip-hop, un mélange défendu sur scène avec conviction devant un public déchainé.

CONFIRMATIONS
Pas de doute, carton gagnant sur la petite scène pour Cabadzi, The Inspector Cluzo, Maniacx et La Caravane Passe. Leur point commun ? une originalité et une énergie sans borne, un style rock inclassable mais qui fait mouche, des artistes qui se transcendent sur scène et emballent le public dès les premières mesures. Du rock, du hip-hop ou de l’électro qui enrichit et ravit les oreilles.

LES GRANDS MOMENTS
Pic d’ambiance et d’émotion Debout sur le Zinc, un des rares groupe chanson du festival, au style festif et engagé. Leur générosité et leur authenticité sur scène leur a valu deux rappels et le public aurait bien voulu que ça continue.
Moments de grâce pendant le concert de Patrice: un reggae métissé de soul, blues ou hip-hop, des mélodies envoutantes et un message engagé, défendus par une personnalité charismatique. Son public fidèle en est la preuve : métissage réussi pour une musique pluri-culturelle qui fait du bien.

LE PROCHAIN : Prochain rendez-vous de Couvre Feu à ne pas manquer les 22, 23 et 24 aout 2014.

Texte et photos : Marylène Eytier

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