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IMBERT IMBERT

Imbert Imbert“Sois mort et tais-toi”
(Caravelle / L’Autre distribution)
Impitoyable, cynique, ricanant des fatuités, du pouvoir et des honneurs (“Syndrome de l’Homme”, “Sexe drogue et girolles”) mais jamais de l’amour (“Je te salue Mamie”), Imbert Imbert offre son opus comme on se jette un verre d’eau-de-vie, avec une violence qui brûle tout sur son passage pour que la tendresse y repousse. Une sacrée leçon de punk ! La contrebasse, pilier musical de toujours, se fait tranchante, cinglante, froide comme une lame (“À chaque battement de mon cœur”, “La danse de la vie”), mais elle s’épanouit aussi, s’arrondit, dans des harmoniques souples et lentes, drôlement sensuelles (“L’air con”, “Sois mort et tais-toi”). Les instruments invités à la fête (vents, bois, bruits, machines) ne font qu’achever de nous réveiller l’épiderme, d’un frisson politique ou charnel. S’il fallait une réserve : la redondance des rythmes binaires très lents depuis le second album. La surprise manque un peu, d’autant que l’on sait la créativité et l’originalité de l’artiste. myspace.com/imbertimbert
Lise Facchin

 

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