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Luxembourg sounds like

Hal-Flavin
Le Nouveau Casino (Paris) le 22 janvier 2013
La crème de la scène électro rock luxembourgeoise est au Nouveau Casino pour un plateau de quatre sets énergiques, mais inégaux, et pour un succès populaire exceptionnel…

MonophonaMonophona, trio électro aux sonorités trip-hop ouvre le bal. Dès 19 h 30, Le groupe vient présenter son premier album, « The Spy » , sorti en novembre dernier. Les luminaires bleu nuit et l’univers visuel constitué de formes abstraites, plonge la salle – encore clairsemée – dans une atmosphère planante. La voix de Claudine, guitare-voix, est légère, sensible. Certains titres sont magnétiques comme « Give Up » ou « Let me go », d’autres comme « The Spy » ou « Shades of Grey » sont plus ternes.

 

 

Hal FlavinA Monophona succède Hal Flavin, quatuor masculin d’électro-rock. Le groupe affiche une belle énergie. Leurs bidouillages électroniques sont imprévisibles, déstructurés. Les basses sont puissantes. Certains beats entraînent, d’autres irritent. La voix pop du chanteur, Marc Clément, manque d’intensité pour transcender le public et sublimer le socle électronique.

21 h 10, la salle est pleine à craquer, une longue file d’attente s’est formée à l’entrée. Natas Loves You  monte sur scène

 

Natas-Lovesdans une ambiance fiévreuse.
Originaires du Luxembourg, les cinq membres du groupe sont installés à Paris. La masse de spectateurs qui semble s’être déplacée pour eux est étonnante. Elle est justifiée. Leur pop est enjouée, colorée, enivrante. Leurs beats électroniques sont étincelants. Le groupe alterne les titres contemplatifs avec d’autres plus enlevés pour un set brillamment mené. Les mélodies sont subtiles, comme sur l’excellent « Skip Stones » où les jambes s’agitent mécaniquement. Sur « Gold and Copper », la voix pure du chanteur coule dans une instrumentation plus aérienne. Le groupe semble promis à un bel avenir.

 

 

Sun-Glitters22 h, alors que le public réclame un rappel, s’installe Sun Glitters . Le nouveau projet du DJ Victor Ferreira est empreint de downtempo expérimental. En toile de fond, l’univers créé est étrange. Sur « Too Much To Lose », une femme en robe noire déambule dans des eaux claires. On se retrouve aussi perdu dans une forêt où s’alternent des luminosités claires et obscures. Le paysage électronique de Sun Glitters est composé de basses lourdes, pénétrantes auxquelles se mêlent des samples vocaux lancinants. Malgré des accélérations passagères, les beats, étouffés, peinent à décoller. Elles accompagnent le public vers la fin d’une soirée, où la qualité globale des sets et le nombre de spectateurs ont été un réel succès.

 

 

Mario Bompart
Photos Sven Becker

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