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Festival « Du Haut des Airs »

Lumière sur une création musicale itinérante entre le Québec, la Suisse, la Belgique et la France qui vient se greffer à quelques festivals…

Ce « projet d’échange et de diffusion de chansons et d’artistes dans l’espace francophone » aura lieu entre mars et juillet en collaboration avec les festivals suivants :

FESTIVAL VOIX DE FETE – Genève (SUISSE)
CARNET DE VOYAGE FRANCOPHONE – Clichy-Sous-Bois (FRANCE)
LES FRANCOFOLIES DE MONTREAL – Montréal (QUEBEC)
LES FRANCOFOLIES DE SPA – Spa (BELGIQUE)

Depuis 2008, la SACEF (Société pour l’Avancement de la Chanson d’Expression Française / à Montréal) et son président François Guy, proposent un bouquet représentatif du répertoire de la chanson francophone actuelle en réunissant sur un même plateau quatre jeunes chanteurs provenant de Belgique, France, Suisse et Canada. Chacun propose un survol de la chanson créée et produite dans son pays pendant les 18 derniers mois, tous genres confondus, et représentant à la fois le plus entendu (des tubes) et le moins connu (des perles cachées). Les concerts se déroulent sur plusieurs jours. Le choix du répertoire est de l’interprète sont sous l’entière responsabilité de chaque pays. Le souhait du passionné François Guy ? « Le rayonnement optimal de la chanson et de ses artisans : les auteurs, les compositeurs et les interprètes. » Une initiative autant courageuse qu’originale.

EN QUELQUES CHIFFRES :

1 concert par jour, 3 jours de suite.
A chaque concert, les quatre artistes interprètent 5 chansons de leur pays, à chaque fois des chansons différentes.
Soit 15 chansons par pays et par chanteur pour les 3 spectacles.
20 chansons (5 chansons par pays x 4 chanteurs) par spectacle de 1h15
Soit un répertoire de 60 chansons au total.

LES ARTISTES 2011 :

Charlou Nada (CH)
Géraldine Cozier (B)
Marine. A (F)
Stéphanie Lessard (Québec)

LE POINT DE VUE DU CREATEUR :

Comment est née l’idée de DU HAUT DES AIRS ?

François Guy : En réaction au désengagement de l’industrie et des institutions culturelles face aux interprètes et en réaction à la surprolifération et la surévaluation du métier d’auteur-compositeur-interprète, drainant du même coup tous les budgets, nous avons décidé de soutenir la démarche des interprètes qui sont essentiels à la survie de la chanson quoiqu’on en pense.

Quel est son principe ?

Réunir pour une série de spectacles des interprètes de différents pays dans le but de leur offrir des scènes ou se faire valoir. Ces rencontres favorisent du même coup un esprit d’échange et de synergie à travers un survol de la chanson immédiate telle que créée et produite dans les 18 derniers mois, tous genres confondus, et représentant à la fois le plus entendu et le moins connu sur les territoires participants.

Sa philosophie ?

Une expérience à la fois théorique et pratique qui permet aux jeunes interprètes de découvrir et de partager la mouvance du répertoire de la francophonie.

Qui travaille dessus ?

L’Équipe de la Sacef ( Société pour l’avancement de la chanson d’expression française ) après avoir défini les paramètres de réalisation du projet et engagé les sommes nécessaires au démarrage de l’évènement, s’est associé aux Francofolies de Montréal pour une première série de spectacles. Charles Gardier des Francofolies de Spa a facilité la consolidation du projet outre-frontières en ajoutant une deuxième scène à l’évènement. Nous réussirons cette année à présenter les spectacles dans 4 pays : Belgique, Canada, France et Suisse.

Les aides qui permettent sa pérennité ?

Chaque pays est appelé à fournir son appui logistique et financier. Il doit tout particulièrement sélectionner les talents requis pour cette aventure. Le choix du répertoire est aussi sous l’entière responsabilité de chaque pays.

Le suivi dans les autres pays au fil des années ?

Nous avons dû avoir recours pour la France et la Suisse à différents intervenants comme points d’ancrage. Nous aurons droit, pour la première fois cette année, à des infrastructures dans les 4 pays.

Les retombées pour les artistes ?

Plus de 15 spectacles, un rayonnement international et une occasion en or d’enrichir ses connaissances de la chanson actuelle, tout en élargissant son réseau de contacts.

Les envies d’évolution ?

Ah… rendre l’évènement aussi irrésistible qu’incontournable tout en recherchant à multiplier son intégration dans un maximum d’évènements de pays.

Les espoirs suscités ?

Rayonnement optimal de la chanson et de ses artisans : les auteurs, les compositeurs et les interprètes.

http://www.sacef.com

Serge Beyer

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