“Trouble magnet”
(Pyromane Rec. / Discograph)
Ça sent toujours la poudre chez le jeune et déjà viril label auvergnat, lui qui ouvrait son catalogue l’an dernier avec la quatrième galette de Tokyo Sex Destruction. Pas étonnant que les boss soient allés jusqu’à Rouen pour payer quelques bières aux auteurs de “Open heart surgery”, un premier album qui avait plu aux fans de heavy-rock et montré un groupe bien remué sur scène. Plutôt bestial et sans ménagement le rock des Haut-Normands. Leur deuxième album donne une suite directe au EP “Rise to the sun” puisque les compositions sont toutes reprises. Des titres courts, qui jouent sur la puissance et le caractère rentre-dedans, version brutale ou lascive. Avec ses influences punk, rock 70’s et blues, le groupe sait aussi mettre en valeur un chanteur bien présent. Un peu moins vintage que les (feu) Firecrackers, le disque sonne plus moderne et se révèle en tout cas au moins aussi explosif. A confirmer en live. www.theelektrocution.com
Béatrice Corceiro
