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JIMI 2010

Pour la quatrième année, la JIMI vient de revêtir ses habits d’automne. Les samedi 9 et dimanche 10 Octobre, un millier de personnes dont 350 professionnels a eu plaisir à se retrouver, débattre, découvrir. Une politique gouvernementale aride et destructrice, peu encline à écouter les pulsations de la culture, des brassages, actionne les leviers les plus pervers pour démanteler les collectivités territoriales. Pour les vider de ses substances, celles qui permettent d’aider à la création et à favoriser les expressions non officielles. De fatales réductions budgétaires ont donc obligé le FestiVal-de-Marne à plier ses toiles dressées au Parc interdépartemental des sports de Choisy-le-roi. La JIMI a vacillé mais n’a jamais perdu le soutien de ses fidèles partenaires : Le Conseil Général du Val-de-Marne, la SACEM, la MAIF, le Crédit Coopératif, la Férarock , les structures indépendantes, les artistes, les professionnels, le public, et le centre culturel Gérard Philipe de Champigny-sur-Marne qui a largement ouvert ses portes à une JIMI qui cherchait une terre d’accueil. Là, se sont retrouvés d’ingénieux et d’irréductibles passionnés de musiques que les gros labels qualifient aisément « d’invendables » Même le soleil avait décidé de fêter les indépendants. Tout bruissait d’échanges, de discussions, du sain plaisir de se retrouver … une humanité curieuse qui découvrait également huit groupes hexagonaux. La JIMI existe bel et bien et continuera d’exister. N’en déplaise aux grosses machineries et au mastodonte à l’œil torve. N’en déplaise aux institutions caressantes avant que le bulletin ne frémisse à l’approche de l’urne et étrangement absentes voire ignorantes, dés que l’heure de l’implication doit sonner. N’en déplaise aux fabricants de concepts conceptualisant le conceptualisable. Sans surprise, sans singularité et lissant le poil dans le sens où il doit être lissé. Mais il est bien connu que le mastodonte est toujours agacé par le petit mammifère vif et subtil qui court dans le pré. Depuis 2007, 479 exposants, 1354 professionnels, 4578 visiteurs, 5 expositions, 14 débats ont nourri notre alerte sarabande. Contre vents et marées. Avec la certitude que les salles de musiques actuelles sont nées du travail de passionnés de musiques d’hier . Que les têtes d’affiche ont maintes fois foulé les petites scènes avant d’aborder les grands paquebots illuminés . Que maillage et tissage sont les ferments du lien social. Que ceux qui ont la mémoire courte et qui pensent avoir le bras long, créent avec cette disproportion le terrain même d’une amnésie généralisée. C’est dans la volonté commune que nous trouverons les moyens pour continuer à exister. Pour la 5ème année, et bien au-delà. La resis-transe est en marche. Contact : josetavares@festivaldemarne.org

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