“Macqueen”
(May i records / Socadisc distrib)
Ce Macqueen là n’a rien à voir avec le héros patelin et risque-tout du dessin animé “Cars”, bien que, côté grosse cylindrée, on soit dans le registre V8 avec bloc moteur en fonte. Pas plus qu’avec le Steve du même nom, héros aux yeux bleus papillons, encore que grand amateur de Ford Mustang gonflée. C’est vers l’immarcescible AC/DC, le trop bien nommé Noir Désir ou Téléphone – première période avant qu’il ne raccroche – que s’ouvre la portière de ce quintette au line-up classique : basse, batterie, deux guitares et chant. On y retrouve trois anciens des Porte Mentaux, un ancien de Shakin’ Street, autant dire du monde capable de soulever la gueuse. Rythmique fondue dans les hauts-fourneaux de Creusot-Loire, solo bluesy bien gras, riffs puissants sur des amplis poussés à onze. Nul doute qu’en concert les cinq premiers rangs se feront refaire la raie au milieu dés l’accord d’ouverture. www.macqueen.fr
Yan Pradeau
