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The Beautiful Losers

“Nobody knows the heaven”
(Martyrs of Pop)

Jamais l’expression “trésor caché” n’avait autant pris sens. Car pour le coup, il fallait se lever tôt pour entendre parler de ce disque bien français enregistré en 1974 par Jay Alanski (aussi compositeur pour Lio, Les Innocents, Julien Clerc…) et le mystérieux Christophe J. Aujourd’hui réédité par une bande de passionnés qui vouent un véritable culte à l’objet, cet album que l’on peut sans souci qualifier de mystique devrait être un passage obligé à tout bon mélomane. Avec 30 ans d’avance sur le mouvement anti-folk, la paire livrait alors un disque troublant, totalement anglophone, évoquant tout autant Dylan (“Spanish woman”), Lou Reed (“Rendez-vous”) ou Léonard Cohen (“All is going so slow”). Plombé par une mélancolie pesante qui rend l’écoute éreintante, cet incunable continue encore aujourd’hui de fasciner à chaque écoute. L’esprit adolescent pré-punk et dépressif à son paroxysme. myspace.com/wearethebeautifullosers

Julien Deverre

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