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Papillon Paravel


Les années écoulées depuis “Subliminable” ne furent pas de tout repos pour RPP ; de désillusions en remises en question, elles furent néanmoins le ferment de ces nouvelles chanso
ns.

Usant de la métaphore, la forêt représentant la période sombre traversée, et le sommet de l’arbre la lumière enfin retrouvée, l’artiste ressuscite avec ce nouvel opus (“Au sommet de son arbre”), au demeurant pas aussi déprimé qu’on aurait pu le craindre. Explication de texte(s) par l’auteur himself :


“Un tronc”

Le tronc de l’arbre que j’ai entrepris d’escalader, m’a mené à son sommet afin de m’extraire de cette obscurité qu’était ma vie ces derniers temps. J’en suis sorti renforcé, plus créatif que jamais.

“Mon dieu”

En dehors des fléaux recensés tels le sida ou le cancer, la religion est à l’origine de bien des conflits et génocides. D’ailleurs les pires ordures ne font-elles pas le signe de croix ? C’est déprimant…

“Ma mobylette”

C’est un hymne à la liberté et à la simplicité. On peut se satisfaire de choses à la portée de tous, comme rouler en mobylette, sans casque, en totale osmose avec la nature. Je le pratique, ça fait un bien fou !

“Le soleil”

Le soleil et l’arc-en-ciel sont présents dans les dessins d’enfants, cela paraît un peu simpliste comme vision du monde, ceci dit, je me demande si, en tant qu’adulte, on ne devrait pas revenir à cette image primitive.

“Quand l’amour ce rat mort”

Je fais le constat que le véritable amour, c’est celui d’un père ou d’une mère pour ses enfants. Les miens sont très importants dans ma vie, je me bats sans cesse pour eux. L’amour entre adultes est essentiellement basé sur le désir et, de ce fait, il tend à s’estomper avec le temps.

“Le fruit”

Avoir des gens que l’on aime autour de soi, prendre conscience de leur importance et le leur dire avant qu’ils ne disparaissent, c’est cela le fruit dont il est question dans cette chanson. Je l’ai souvent négligé alors que c’est un bien précieux.

“To lose, lost, lost”

C’est la vision d’un adolescent s’ennuyant à Toulouse dans les années 80, et dont la scolarité pâtissait, plus enclin qu’il était à rêvasser et à graver son bureau avec un compas qu’à suivre les cours.

“La plus belle chanson de tout l’étang”

Je vis dans un endroit idyllique, entouré d’étangs. J’y suis très heureux et j’espère qu’il en est de même pour mes enfants. La vie y est simple, et épanouissante. J’ai réalisé un bouquin de photos, à paraître prochainement, qui illustre le propos de cette chanson.

“Comme 1 jour 2 pluie”

La vie nous réserve parfois de bien tristes journées à vivre. C’en est une, douloureuse, que j’évoque dans cette chanson, une de celles qui reste gravée à jamais dans la mémoire. Le texte est explicite…

“Les questions”

Je trouve que les gens qui se posent sans cesse des questions sont beaucoup plus intéressants que les abrutis campant sur leurs certitudes. Ils sont certes plus angoissés, plus déprimés, mais ils existent vraiment !

“Une forêt vierge”

Vague à l’âme et plaisir de l’écriture, de la création, la chanson tente de décrire le processus qui consiste à aller chercher la lumière au plus profond de soi.

“Ta gueule”

Je fais le constat que certains crétins d’animateurs télé ou radio s’adressent à nos enfants alors qu’ils ont une culture de chèvre. La pauvreté de leur discours, leur omniprésence aussi, me font gerber. Je déplore qu’on ne laisse pas d’avantage d’espace médiatique à des gens cultivés…

“Je crois que j’aime”

Aimer l’idée que l’on se fait de l’autre, ou l’aimer pour ce qu’il est vraiment, le hasard d’une rencontre, une attirance physique, le grand déclic auquel on aspire tous, l’ai-je trouvé ?

“Le revolver vert”

J’aime les tempêtes qui font que la mer en furie charrie d’innombrables objets sur les plages. Je me mets en quête de ces choses, notamment des bois flottants blanchis par le sel et le soleil, que je collectionne.

“Petit pépère”

Ce que je ferais, le temps d’une journée, si j’étais un chien, comme sentir les fesses des jolies filles en toute impunité. J’ai un copain qui lorsqu’il a bu plus que de raison, se permet ce genre d’extravagance, je l’envie un peu.

Alain Birmann

“Au sommet de son arbre” – Sur la Branche / Naïve

www.surlabranche.com

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